Paiement

Le transfert P2P (modèle sans compte client)

Cet article est la suite de Comment fonctionne l’écosystème mobile money. Si vous n’avez pas encore lu, je vous le recommande avant de continuer la lecture.

Récemment, on a assisté au retour d’un modèle plus simple, que nous appelons « au guichet ». Il est similaire au système utilisé par la Western Union, le client déposant l’argent auprès d’un agent d’un côté, et le bénéficiaire récupérant l’argent auprès d’un autre agent de l’autre. Le transfert étant effectué techniquement entre les deux agents. Il s’agit toujours d’un système d’argent mobile, mais seuls les agents accèdent au système. Les agents l’utilisent alors pour transférer l’argent pour le compte des clients.

La tendance est au développement des systèmes au guichet parce qu’ils présentent certains avantages.
D’abord, ils nécessitent moins de formation des clients sur la procédure de transfert de fonds, tout le travail étant effectué par les agents. Le client expéditeur doit simplement déposer l’argent, remplir peut-être un petit formulaire, et l’agent se charge du reste. Il y aura quand même une demande de la part de la Banque centrale en termes de Bien connaître son client (BCC ou KYC), comme à chaque fois que l’argent est déplacé, mais ce ne sera probablement pas aussi strict que si un compte bancaire permanent devait être ouvert.

La complexité opérationnelle est donc réduite pour les clients en bout de transaction. Fondamentalement, on observe que dans de nombreux pays du monde, les clients n’ont pas vraiment besoin d’un portefeuille, et que la majorité des systèmes d’argent mobile sont utilisés pour transférer de l’argent, et non pour épargner.

Pourquoi donc forcer les clients à ouvrir un compte et à le gérer, quand ils n’y trouvent pas grand intérêt ?

C’est ce qui se passe en général dans la réalité. Bien sûr, au vu de ces avantages, les opérateurs d’argent mobile doivent considérer ce qu’ils ont à perdre. C’est un système qui dépend maintenant entièrement des agents. Ceux-ci ont plus de pouvoir parce qu’ils prennent en charge une plus grande partie de l’opération. Si jamais vous souhaitez introduire un nouveau service, vous devez le faire accepter par les agents. Le client est maintenant totalement dépendant des agents, il ne peut rien faire de lui-même.

À chaque fois qu’il veut faire quelque chose avec son argent, il doit aller voir un agent. Tandis qu’avec un système basé sur un compte, tant que vous avez de la valeur enregistrée, vous pouvez effectuer un transfert de fonds ou acheter du temps de communication à tout moment, de chez vous ou de là où vous vous trouvez. Avec un système au guichet, vous abandonnez toute possibilité d’ajouter des fonctionnalités client supplémentaires.

En résumé

Quelle est l’importance de tout cela d’un point de vue pratique ? Les systèmes au guichet sont devenus tentants pour les opérateurs d’argent mobile, car ils offrent un modèle opérationnel simplifié par rapport aux systèmes basés sur un compte : Le KYC ou BCC plus simple, formation du client réduite, etc. Mais ils limitent les opportunités dont le prestataire d’argent mobile dispose en termes de développement de nouveaux produits et d’amélioration de la convivialité pour ses clients.

La gamme des modèles d’argent mobile que vous pouvez observer dans un pays donné ou au niveau international est largement dépendante des modèles opérationnels et commerciaux choisis par les nouveaux venus sur chaque marché. Mais le choix du modèle est souvent limité par les réglementations, qui réduisent le nombre de modèles possibles sur un marché.

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Les technologies de communication optique : transactions code-barres et code QR

Vous avez tous vu beaucoup de code-barres sur les produits en magasin. Les informations sont codées dans un ensemble de barres verticales, mais elles n’ont qu’une capacité de stockage limitée d’environ 20 à 80 caractères. Les code-barres sont lus en projetant une ligne de lumière à travers le code-barres, et en réfléchissant la lumière qui se reflète sur les barres blanches du code.

Les QR, ou codes de réponse rapide (Quick Response), sont un tableau de carrés plutôt que de barres. Une sorte de code-barres en deux dimensions.

Les informations contenues dans le code QR

Les données stockées dans un code QR peuvent inclure des URL de sites web, des numéros de téléphone ou jusqu’à 4 000 caractères alphanumériques. Les codes QR peuvent également être utilisés pour créer un lien direct vers le téléchargement d’une application sur l’App Store d’Apple ou Google Play. Authentifier des comptes en ligne et vérifier les informations de connexion. Accéder au Wi-Fi en stockant des informations de cryptage telles que le SSID, le mot de passe et le type de cryptage. Envoyer et recevoir des informations de paiement.

Un code QR peut être lu avec un appareil photo simple, comme celui de votre smartphone.
Il est plus rapide à lire et à traiter que les code-barres. Vous pouvez générer un code QR pour n’importe quel type d’information, en utilisant un générateur de code QR standard que vous pouvez trouver en ligne.

Les codes QR sont délimités par ces trois motifs carrés, ce qui permet au logiciel d’identifier et de localiser un QR à partir d’une image.

Il utilise ensuite ce petit carré comme marqueur d’alignement, pour normaliser l’image en fonction de la taille, de l’orientation et de l’angle de vision. Cela est dû au fait que toutes les photos d’un code QR prises avec un appareil photo auront un aspect légèrement différent, selon la façon dont elles sont prises.

L’application de lecture de code QR va ensuite décoder les informations du motif des carrés noirs et blancs à l’intérieur du périmètre des grands marqueurs carrés. Les données sont généralement encodées d’une manière qui incorpore la correction d’erreur, pour compenser les situations où la photo prise est imparfaite. Une partie de l’espace d’information est réservé pour encoder une version et un format du code QR utilisé. Donc c’est une sorte de projection.

Comment fonctionne le paiement QR code ?

Avec le paiement par code QR , vous pouvez scanner et payer plus rapidement à la caisse. Il est conçu pour rendre les achats plus sûrs et plus faciles.

En savoir plus sur le paiement QR code?

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Comment fonctionne le paiement 3Ds?

Le 3D Secure est un protocole de sécurité basé sur XML conçu pour renforcer la sécurité des transactions en ligne effectuées par carte de crédit et de débit. Également connu sous le nom de Three-Domain Secure d’EMV 3-D, il s’agit d’un protocole de communication développé par EMVCo pour permettre aux consommateurs de s’authentifier auprès de l’émetteur de leur carte lorsqu’ils effectuent des achats en ligne sans avoir leur carte physique (Card Not Present). Cette couche de sécurité supplémentaire vise à prévenir les transactions non autorisées effectuées sans la présence physique de la carte et à protéger les commerçants contre les risques de fraude.

Les trois domaines impliqués comprennent le domaine marchand/acquéreur (gateway), le domaine de l’émetteur et le domaine d’interopérabilité, qui englobe les systèmes de paiement tels que le serveur de répertoire et le serveur de contrôle d’accès (ACS – Access Control Server).

Le processus 3D Secure ajoute une étape d’authentification supplémentaire pour les paiements en ligne, nécessitant par exemple un mot de passe unique, un code SMS ou un code PIN temporaire pour compléter la transaction. ( En savoir plus sur la 3D Secure)

Le fonctionnement 3Ds

Architecture 3Ds

ÉTAPE 1
Collecte d’informations sur la carte : pendant cette première étape, le titulaire de la carte saisit les données de sa carte bancaire.
ÉTAPE 2
-Confirmation d’inscription à 3D Secure : ensuite le système vérifie si la carte est enregistrée ou non pour la 3D Secure. Si oui, le client est alors redirigé vers une page 3D Secure fournie par le fournisseur de la carte.

ÉTAPE 3
-Phase d’Authentification de sécurité : Sur le site Web du fournisseur, le client sera invité à entrer son mot de passe unique ou un code d’authentification à usage unique (OTP) qui sera envoyé soit par mail à son adresse ou envoyé soit à son numéro de téléphone.

ÉTAPE 4
Si l’authentification du titulaire de la carte a réussi, le titulaire de la carte est ensuite redirigé vers le site Web du commerçant pour confirmation du paiement. La banque acquéreuse autorise la transaction (en communiquant avec le réseau de cartes de crédit et la banque émettrice.

ÉTAPE 5
-Confirmation de paiement : Une fois de retour sur le site du marchand, le client recevra la confirmation d’un paiement (réussi échec). La réponse de la transaction (succès ou échec) est renvoyée au consommateur.

Notion importante : Autorisation vs authentification

L’autorisation représente la validation par la banque émettrice de l’exactitude des informations de la carte fournies, ainsi que l’approbation de la facturation conformément à des règles internes établies (telles que l’autorisation des transactions en ligne, des pays d’achat autorisés, la disponibilité des fonds, etc.).

Quant à l’authentification, elle implique que le consommateur démontre à la banque émettrice qu’il est bien la personne autorisée à effectuer la transaction. Ce processus d’ « authentification » se déroule de manière similaire à celui de la connexion à un site Web.

Il est important de noter que lorsqu’on compare les deux processus décrits ci-dessus (les paiements avec et sans 3D Secure), le paiement sans 3D Secure ne permet pas la communication directe entre la banque émettrice et le consommateur. Dans le cadre du processus d’autorisation de la banque acquéreur, la banque émettrice se limite à vérifier les informations de la carte du consommateur et à autoriser ou refuser la transaction en fonction des paramètres du compte tels que la validité de la carte, la disponibilité des fonds, la non expiration de la carte, etc.

En savoir plus sur visa secure.

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